dimanche 11 octobre 2009

Éditorial

Lorsqu’arrive le mois d’octobre, des événements tout-à-fait insolites se mettent à émailler votre quotidien. Ce peut être cette vitrine de boulangerie où des petites citrouilles sont apparues du jour au lendemain entre les croissants et les pains au chocolat. Ce peut être chez votre voisin qui s’est mis en tête de dresser un hideux épouvantail au beau milieu de son jardin. Ce peut être aussi dans votre propre maison, alors que vous surprenez votre mère complètement affolée en train de préparer une gargantuesque réserve de bonbons.

Vous l’avez compris, Halloween est en approche. Comme le Paen est un journal dans le coup, nous ne pouvions décemment pas passer à côté de cette occasion pour nous mettre aux couleurs du bizarre et de l’effroi !

Aurez-vous le cran de vous frotter au nouvel « Imagineur » que notre effrayante SecretSpleen a interrogé sous la torture spécialement pour vous ?

Votre curiosité sera-t-elle plus forte que la peur au moment de cliquer sur les trois nouvelles adresses que Xay a dégotées au péril de sa santé mentale ?

Êtes-vous réellement prêt à vous plonger avec moi dans les abysses du Mal tandis que je vous refilerai -illégalement bien sûr- une ou deux astuces pour réussir le méchant de votre histoire ?

Croyez-vous être capable de découvrir les facettes les moins recommandables de nos membres, des personnes que vous fréquentez quotidiennement, dans le nouveau Pipole de notre diabolique petite fée ?

Quant à la rubrique de Flammy, il n’est plus besoin de la présenter : le simple fait de la mentionner donne la chair de poule.

Alors ? Vous voulez courir le risque d’une longue série de nuits blanches ? Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite en ce cas une excellente lecture !



Cristal
Rédactrice en chef

News Paennes

Les rubans bleus

Plume d’Argent aime la variété, les sélections des mois d’août et de septembre l’illustrent bien !

MPX a été décorée du ruban bleu pour son roman pur cru fantasy Hadamon Taïluh - Les Larmes du Corbeau. Tous les ingrédients y sont : elfes et sorcières, dragons et licornes, voyage initiatique et mystères pleins de magie… La bonne nouvelle est que cette fiction, forte de seize chapitres, est enfin complète ! Si vous voulez vous lancer dans un bon récit fantasy avec la satisfaction préalable d’avoir le fin mot de l’histoire, c’est une occasion à ne pas manquer.

Avec l’Héritière de Tidoo, nous basculons dans un registre diamétralement différent. Voici une histoire d’ici et d’aujourd’hui, une romance entre un avocat en émoi et une femme qui en impose, une superposition entre les cicatrices du passé et les remous du présent, le tout pimenté d’une petite pincée coquine… du moins on l’espère bien !


Concours Vers à Lyre Nº 7

Notre partenaire Vers à Lyre organise son nouveau concours interforum. Le thème ? Le parfum. La forme ? Une citation.

Plume d’Argent ayant remporté le concours précédent, notre participation se cantonnera cette fois-ci à l’élection du vainqueur. Surveillez donc attentivement le topic du forum, vous êtes tous chaudement invités à voter pour votre citation coup-de-cœur.


Une plume argentée publiée !

Il est sorti depuis deux semaines. De Notre Sang, le roman délicieusement vampirique d'Adeline Debreuve-Theresette (Titania sur Plume d’Argent), une histoire où « l’amour et le sang peuvent parfois s’unir pour créer une étrange destinée » est enfin disponible à la vente ! Voici une auteure qui, comme beaucoup d’entre vous, s’est d’abord fait connaître sur Internet avant d’être remarquée par une maison d’édition en quête de jeunes talents. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page des éditions du Petit Caveau qui lui est réservée :

http://www.editionsdupetitcaveau.com/denotresang.php

La publication de Titania est une belle leçon d’espoir pour toutes les plumes qui rêvent de tenir un jour entre leurs mains leur propre histoire en encre et en papier… Faites partie de cette extraordinaire aventure en vous procurant son livre !

Nos Imagineurs

Bonjour à tous !

Ce mois-ci, la rubrique Nos Imagineurs a interviewé pour vous une plume toute douce arrivée en mars dernier parmi nous. Cette plume, vous la connaissez sûrement puisqu'elle fut promptement décorée d'un joli ruban bleu délivré par notre cher comité de lecture sur ses Courriers de minuit. Oui, maintenant vous voyez de qui je veux parler, n'est-ce pas ? Sej nous a aussi enchantés avec Le Reflet des Ombres puis La Septième face. Mais non contente de s'en tenir là, elle se défend bien en informatique et elle est toujours prête à nous raconter les légendes de son enfance en Russie ou à s'interroger sur le pourquoi de certains contes qui nous font rêver. Crapauds, plantes carnivores, Baba Yaga,... autant de figures qu'elle évoque dans un style agréable, sensible et atypique.

* Prépare son plateau de gâteaux et arrange son bloc-notes *

La voilà ! Allons l'accueillir comme il se doit !

*Sej traverse un bout de jardin en friche*

- Arf, zut, je voulais planter quelques Mordantes par-ci par-là... Au moins une petite mare avec le chant des grenouilles en arrière-plan ?

* Spilou la guide jusqu'aux fauteuils et à la table où attendent thé et petits gâteaux *

- Tant que tes Mordantes ne nous piquent pas les petits sablés pour le thé, Clo les adore !

* Spilou esquive une plante carnivore et lui fourre un steak tartare dans la gueule avant d'aller se réfugier dans son fauteuil de jardin *

Chers lecteurs, si d'aventure vous passez par là, ne vous laissez pas berner par les gentilles grenouilles, elles chantent depuis les gosiers des Mordantes et vous risqueriez de les rejoindre en vous approchant... Vous êtes prévenus !

Ce ne sont pas des dragons mais presque, ces bestioles. Heureusement pour nous, je reçois notre auteure interviewée dans mon jardin d'Imagineurs plus si anglais que ça pour l'heure... Et Alfred le jardinier est parti en vacances (je n'ose pas imaginer sa tête quand il va revenir, faut-il que je lui laisse la pancarte "Attention danger" devant la mare ?


*Sej se laisse tomber dans le fauteuil en face de Spilou, les traits tirés, les yeux cernés, résultat d'une énième nuit passée à alterner entre codage et écriture*

- Ah, Spilou... Si tu pouvais me rappeler pourquoi je suis ici, ça m'aiderait grandement. Mon agenda a subi un triste sort. Une Sauterelle A Dents De Sabre qui n'a pas apprécié que je la traite de criquet impotent. Enfin, je te passe les détails, je ne voudrais pas choquer...

- Pas de soucis, Sej ! Avec l'équipe de journalistes paens, on se demandait si tu accepterais de répondre à quelques questions pour le troisième numéro du journal. Maintenant que tu es là... Eh, eh !

* Sourire colgate maximal et déroule son tapis... ahem... sa liste de questions *

Avais-tu déjà publié des textes en dehors de PA avant de venir ici ? Devons-nous compatir et te donner la médaille de la Plume Anonyme ? As-tu déjà récidivé ?

Oh que oui, des textes, j'en ai pas mal derrière moi déjà. PA a été en quelque sorte le plus sur mon CV. A l'origine, je viens de la communauté websérienne. Du coup, j'avais déjà deux webséries et demie (euh, quatre (enfin, c'est compliqué)) de publiées. La toute première - Ryorim (s'étant aussi appelée Zerkalo) - était de la fantasy, il y a eu aussi Courrier de Minuit que j'ai déterré pour le publier sur PA. Et bien sûr, celle qui est toujours en cours de publication (et que j'ai aussi fait migrer sur PA) : Le reflet des Ombres.

Qu'aimes-tu lire et commenter comme style de fictions et fanfictions sur notre site ? Et comme livres ?

Houlà, je ne suis pas une lectrice compliquée. J'aime lire tout ce qui se lit. La seule condition est que ce soit écrit de manière à me plonger dans le texte. Je dois dire que de ce côté, je suis plutôt gâtée du côté des fics de PA. Par contre, j'ai plus de mal avec les fanfictions. C'est une démarche trop différente de ce que je recherche. J'aime découvrir les mondes créés par leurs auteurs, j'aime partir en terrain inconnu. Quant aux livres, je pourrais citer les mêmes critères que pour les fics. Je suis une amoureuse du style d'Akounine et des ambiances de Nothomb, mais j'aime aussi attraper tout ce qui me tombe sous la main et rester des heures à savourer les mots.

Quelles sont tes attentes lorsque tu lis d'autres auteurs ?

Que l'histoire m'entraine ailleurs. Que les personnages deviennent réels sous l'effet des mots. Qu'on sente l'identité de l'auteur derrière le texte. Je ne le redirai jamais assez, je suis une amoureuse des mots, j'aime à les voir danser sur une feuille de papier, se mêler, former une mélodie. Et c'est surtout ça que je recherche dans un texte que je lis.

Depuis combien de temps précisément écris-tu ? (Secondes, minutes, heures, jours, mois, années, siècles...)

Depuis un p'tit moment déjà. Depuis que j'ai appris le français en fait. Ce qui nous fait... euh...

*compte sur ses doigts*

*passe aux orteils*

... presque 14 ans. Houlà, ça me rajeunit pas.

- Oui en effet ! Mais bon ça veut pas dire que tu es déjà vieille, hein ?

Comment le goût de l'écriture t'est-il venu ?

En fait, ça m'a pris dès que j'ai posé le pied en France. De dingue de lecture, j'étais passée à dingue de l'écriture. Je ne l'explique pas vraiment. Peut-être que j'avais besoin de passer à la vitesse supérieure, à savoir ne plus me contenter de lire les auteurs osant maltraiter leurs personnages, peut-être avais-je besoin de mettre des mots sur ce que je vivais. Va savoir. Ce qui est bizarre, c'est que je n'ai jamais écrit une ligne en russe. Bon, mes histoires du début volaient pas bien haut, hein. Je crois même qu'il était difficile de faire plus bas. Les textes de l'époque se sont d'ailleurs perdus, ce qui n'est pas si mal. Si je retombais dessus, je crois que je me ferais plutôt peur.

Qu'est-ce qui te plait le plus dans l'écriture à part jouer avec les lettres ? Vois-tu tes histoires comme des films, des mangas, des BD peut-être ?

Ce qui est amusant, c'est que j'ai commencé à publier dans le monde des webséries. Et une websérie, par définition, reprend toutes les ficelles des séries télé. Mais en fin de compte, je n'ai jamais pu totalement m'y faire. Créer un cast virtuel supposé représenter mes persos me faisait grincer des dents. Et dernièrement, un auteur de BD s'est proposé pour m'illustrer LrdO, et là ça a été la révélation. Je ne sais pas si c'est la BD ou son style, mais j'ai trouvé que ça collait parfaitement.

Quels genres de difficultés es-tu habituée à rencontrer quand tu écris ?

Pendant des années, ça a été la page blanche. Cette vilaine page Word toute vide qui semble dire : "Tu peux toujours essayer, t'arriveras à rien. Reviens me voir demain." Mais cette difficulté s'est finalement évaporée dès que je suis passée à LrdO. Et le contre-coup a été une productivité plutôt affolante. Ma principale difficulté (qui n'en est finalement pas tellement une), c'est des personnages despotiques. Ces bestioles n'en font qu'à leur tête et ont tendance à ficher par terre une scène longuement pensée à l'avance. Mais je les adore quand même, peut-être pour cette raison d'ailleurs.

Attardons-nous maintenant sur l'une de tes histoires que nos lecteurs connaissent (peut-être) bien... Comment es-tu parvenue à créer Le Reflet des Ombres ?

Pour cette histoire, je me suis un peu lancée à l'aveuglette, mais pas trop sinon c'était très casse-gueule. J'avais eu une expérience assez traumatisante avec un texte où je passais mon temps à planifier les moindres faits et gestes des personnages, et je m'étais dit que je ne recommencerai pas. Ça faisait longtemps que je voulais écrire un texte sur mes racines, sur la Russie. Mais je ne voulais pas repartir dans le passé, ressasser encore et encore ce que bien d'autres avaient écrit avant moi. Je suis donc partie dans de la SF en collant une petite catastrophe écologique par-dessus.

Cette histoire a-t-elle déjà une fin ou tout est-il encore à inventer au fur et à mesure de sa rédaction ?

Elle a bien une fin. Celle que je lui avais imaginée depuis le début alors que je n'avais aucune idée sur la manière d'y parvenir. Il y a quelques mois, j'ai enfin réussi à marquer le mot "Fin", juste avant de ressentir un vide terrible. Pendant le dernier mois d'écriture, j'ai compris que je m'étais investie énormément dans chaque mot et que ça faisait vraiment mal de lâcher soudainement mes personnages.

* retourne à sa boite de mouchoirs oubliée depuis des mois *

Mais il parait que c'est un point positif que de finir un texte, d'autant plus que ça ne m'était jamais arrivé.

Quelles ont été les réactions de tes tous premiers lecteurs quand tu as commencé à la mettre en ligne ?

Bizarrement, j'ai eu des retours plutôt positifs. Bizarrement, parce que j'ai une nette tendance à toujours me dire, une fois le texte mis en ligne, qu'il va se faire descendre en beauté et que je n'aurai plus qu'à retourner pleurer sous ma couette. J'imagine que c'est assez courant cette phobie de l'œil extérieur. Le traumatisme additionnel avec LrdO, c'est que ce monde que j'avais créé se rapprochait beaucoup (trop, peut-être) de ce que j'avais connu dans mon enfance, et une critique négative sur un texte trop personnel fait d'autant plus mal. Mais j'ai été gâtée de ce côté, car les critiques, négatives, elles ne l'étaient pas.

Tu as fini Le Reflet des Ombres, mais tu n'as pas fini de le publier ! Tu as un rythme de publication plutôt régulier ou irrégulier ?

Au début, je m'étais lancée dans du régulier, à savoir un chapitre toutes les trois semaines. Mais au bout de deux chapitres, je me suis retrouvée dans un autre projet (qui n'avait rien à voir avec l'écriture) et j'ai dû stopper la publication. Je ne l'ai reprise que cinq mois plus tard pour deux chapitres supplémentaires avant de l'arrêter pour l'été. A présent, la reprise est annoncée pour le 17 septembre et devrait se faire plus régulière à raison d'un chapitre par mois.

As-tu d'autres projets d'écriture en cours, à venir ? Être éditée peut-être ?

J'ai un autre projet d'écriture en ce moment, La Septième Face. En fait, une fois LrdO fini, je m'étais dit que j'allais faire une pause bien méritée pour m'en remettre et faire le point. Mais par une nuit d'insomnie, l'idée bizarre d'une planète cubique et d'un parc aux plantes carnivores m'est venue. Je n'ai pas pu résister, d'autant plus que ça promettait un genre très différent de celui de LrdO. Depuis, je m'amuse énormément avec Machin et compagnie. Surtout que ça m'a tout l'air d'être parti pour durer.
Quant à l'édition, c'est un rêve bien sûr, mais finalement j'aime bien que ça le reste. Déjà, parce que j'estime que mes textes ne sont pas éditables, il y a beaucoup trop de défauts dedans (naaan, je ne suis pas en train de démonter mes écrits). Et puis, je ne sais pas si je ne préfère pas le côté "amateur" de la chose, à savoir beaucoup de libertés et donc moins de limites.

* Spilou remballe le tapis de questions sérieuses et déroule celui des questions loufoques *

Mouahahahahahaha !

As-tu recours à des grigris, un doudou, ou une danse spéciale pour faire venir l'inspiration, plus communément nommée Muse ?

Arf, me voila démasquée... Non, je n'utilise pas de poupées vaudou pour faire obéir mes personnages. Non, non, ce n'est qu'un malheureux malentendu. Si, si, j'vous assure.

* pousse du pied une boite suspecte pour la cacher sous le fauteuil *

* Spilou penche la tête de côté... La boîte bouge ! *

Avec quoi nourris-tu cette Muse ? Si tant est que Juju ne te l'a pas piqué bien sûr ! Est-elle du genre carnivore, herbivore, alcoolique, au régime ?

Ce qui est bien avec ma muse, c'est qu'elle est pas trop exigeante. Elle ne demande ni de sacrifices sur son autel, ni de danses autour du feu. Par contre, je suis tombée sur une hyperactive. Non, franchement, c'est pas humain de demander d'écrire à trois heures du matin. Mais il faut bien les nourrir aussi ces bestioles, sinon ça dépérit. La mienne a un goût prononcé pour la musique bizarre.

As-tu déjà eu à faire à des critiques bizarres, dont tu aimerais parler ? (Des groupies folles furieuses, de futurs contrats de mariage ou au contraire des sentences de mort)

Hum...

* réflexion intense *

J'ai bien eu Aresya et Syrène qui s'étaient liguées pour me soutirer la suite de Lrdo quand j'ai dit que j'arrêtais pour l'été. Syrène a même menacé de noyer PA. A vot' place, je la surveillerais de près, ça serait bête que tous les Paens finissent sur des bouées de secours...

Avis aux lecteurs, Spilou propose des cours de natation pour Débutants à partir du mercredi 23 Septembre ! Apportez vos bouées et vos brassards !

Est-ce que certaines plumes t'ont déjà fait peur ? (A part peut-être notre chaton-garou national !) Impressionnée ? Emue ? Horrifiée ? What else ?

Peur ? Non, je suis pas facilement effrayable.

* rire machiavélique *

Mais il est certain qu'elles m'ont non seulement émue, mais aussi impressionnée. J'ai été agréablement surprise en débarquant ici et en découvrant toutes les perles qui étaient à portée de main. Et le pire dans tout ça, c'est que tout donne envie, mais le temps (sale bête) me fait éternellement défaut.

As-tu l'intention d'amener la paix dans le monde comme toutes les Miss univers ?

La paix dans le monde ? Moi ?

* lance un regard en coin à Spilou *

T'es certaine que tu t'es pas plantée de personne ?

* sourire sadique *

Non, en fait, ce que je vise à long terme, c'est l'anéantissement du monde et de presque toute l'espèce humaine. Seuls resteront en vie les geeks qui auront été protégés par leur écran au moment de l'inévitable catastrophe. Non, la paix dans le monde, très peu pour moi...

Uh ?! Non non, j'étais pourtant certaine de ne pas avoir fait d'erreur !

* Enfourne trois biscuits et passe à la question suivante *

As-tu l'intention de "dominatater" le monde à la place de Flammy en profitant qu'elle est encore attachée à son poteau en Alaska ?

Oh non, jamais je ne prendrai la place de Flammy. Parce que prendre sa place a quand même un grooos désavantage : les séjours prolongés en Alaska du côté du poteau. Non, je préfère en fait rester dans l'ombre. Mais qui sait, peut-être que sa "dominatation" du monde se fera avec l'aide d'une certaine hackeuse... Je prête mes services au plus offrant...

* sifflote *

Chers lecteurs, ceci n'est pas une annonce publicitaire visant à promouvoir la "dominatation" du monde. Interdiction d'y répondre. Flammy, éloigne-toi du journal !

Serais-tu d'accord pour nous faire entrevoir un peu de ton univers créatif ? Nous présenter quelques uns de tes personnages en direct ?

Pourquoi pas. Mais attention, ils sont très timides. Enfin, pas tous. Par contre, préparez votre billet d'avion (et éventuellement une machine à remonter le temps) parce que j'ai eu beau insister, ils n'ont pas voulu se retrouver dans une même pièce...
Déjà là, dans le coin, on a Dima et Ania encore en train de plancher sur les dernières photos retrouvées. Tous les gens affairés autour, ma foi, les citer serait trop long et dévoilerait une bonne partie de l'intrigue. A quelques trois mille kilomètres de là, nous avons Katia et Volodia. Oui, oui, juste là. Leurs têtes vous disent quelque chose ? Normal, à Ania et Dima aussi... Petit indice : allez donc voir du côté des photos.

Que pensent tes personnages de la tournure que va prendre ton histoire ?

Disons que... Ils ne savent pas encore tout ce qui les attend... Ils le découvrent en même temps que les lecteurs, et ce n'est peut-être pas plus mal.

* baisse la voix *

S'ils le savaient, ils auraient opté pour le saut dans le vide sans élastique du haut d'un immeuble de neuf étages...

* Spilou répond sur le même ton *

- Que neuf étages ?

Tes personnages souhaitent-ils venir prendre la parole et s'adresser à ceux qui les lisent ?

Eh bien, je crois que Dima est très occupé derrière son écran. J'ai eu beau tenter de le tirer de là, il n'a pas voulu bouger. Katia s'est contentée de hausser les épaules et de s'en retourner à son livre. Volodia, lui, a longtemps gardé le silence avant de décider que c'était finalement mieux comme ça. Faut pas leur en vouloir, ils ne m'ont pas pardonné un certain chapitre... Par contre, Ania m'a tout l'air de vouloir dire quelque chose, il faut dire que le chapitre en question ne l'a pas touchée directement :

- Ah ! Alors voilà, moi, je voudrais remercier tous ceux qui nous ont suivis jusque là. Bon, c'est vrai que pour ma part, je n'apparais que rapidement dans les premiers chapitres. Mais vous verrez, cette terrible erreur est bien vite réparée dans la suite. Si, si. D'ailleurs, je pense que j'ai dû en perdre quelques uns avec mon charabia technique, mais que voulez-vous, on se refait pas ! Et à bientôt !

Bon, tu m'excuseras Spilou, mais les trois autres s'obstinent à garder le silence...

- Je t'excuse Sej !

* Fait coucou aux personnages mais se prend un vent monumental *

Hmmf...

Y aurait-il quelque chose en particulier que tu souhaiterais dire aux personnes qui sont entrain de nous lire ? Un message à leur transmettre peut-être ?

Que dire à part merci ? Merci pour avoir suivi les premiers chapitres de LrdO, merci de m'avoir fait part de vos impressions. Grâce à vous, j'ai eu l'impression que mon texte valait quelque chose...
Et puis, si, il y a une autre chose que je voulais dire : "Vote Saxon!" et "Nalitch rules!"... comprendra qui pourra.
Et puis, surtout merci à toi Spilou de m'avoir accueillie dans ce charmant jardin. Mais tu sais, je persiste à croire qu'il faudrait quelques Mordantes histoire d'agrémenter un peu le paysage. Et des Paralysantes aussi. Ca ferait joli comme tout et en plus ça te garderait des éventuels intrus...

- Hmmm, c'est d'accord ! Tu n'as qu'à en planter près de ma Source, là-bas. Pour le reste, évite parce que mon jardinier risque de me demander une grosse augmentation puis des dommages et intérêts à chaque morsure ! Erf ! Alfred est un vieil anglais très sensible.

Ainsi s'achève cette Interview. Remercions Sej qui a accepté de répondre à nos questions malgré son emploi du temps chargé. Souhaitons lui bonne chance pour ses futurs écrits et son travail ! Quant à vous, chers Paens, à très bientôt pour une autre interview de Nos Imagineurs dans ce superbe journal PAen. Attention, ça peut vous arriver !

Enjoy !

SecretSpleen

Pellicule Argentée

« Et j’y tombe sans aucun doute [dans le ridicule] lorsque je suis offert au public dans une invariable, perpétuelle et irritante situation d’amoureux. Certes, je ne nie pas que j’aie le cœur fort sensible, et que le coup de foudre me guette à chaque tournant de rue. Et je ne nie pas non plus que les femmes me furent, en général, accueillantes et miséricordieuses. J’ai des souvenirs flatteurs, je fus l’objet heureux de défaillances dont tout autre que moi se prévaudrait avec quelque orgueil. Mais de là à me faire jouer un rôle de Don Juan, de Lovelace irrésistible, c’est un travestissement contre lequel je proteste. »
Maurice Leblanc – La Cagliostro se venge


Arsène Lupin
Avouons-le. Elles sont toutes dingues d’Arsène. Tout les séduit chez elles : son rire, son intelligence, son arrogance de gentleman cambrioleur, ses petits airs de séducteur, ses clins d’œil… Quelle femme est déjà restée de marbre devant lui ?

Parce que l’été sur PA avait été placé sous le signe du polar, il paraissait évident de rallonger la saison policière encore un peu pour la rentrée du Paen. Alors, Arsène Lupin s’est savamment proposé. Il est venu et il nous a dit de sa voix envoûtante : « Mmmh, mes belles, invitez-moi… et je saurai vous combler ».

Et voilà comment le Paen a flanché. Lupin méritait mieux que de rester dans nos bibliothèques, disait-il, un homme comme lui devait figurer dans le Paen, non mais oh ! Ses désirs furent des ordres.

Et puis, il est chic, Arsène. Il est chic, et si tout le monde l’aime, c’est bien parce que Maurice Leblanc l’a rendu unique. C’est le seul capable de réaliser un cambriolage tout en restant en prison, le seul qui passe derrière les barreaux quand il le désire et qui s’évade quand ça lui convient, et le seul qui chante « laïtou laïtou lala » après la résolution d’une énigme redoutable. Il est également le petit chouchou du polar… Sherlock Holmes et Maigret ne font pas mieux ! Les plus résistants au genre policier ne peuvent que fondre devant lui.

On en rêvait, c’est Jean-Paul Salomé qui l’a réalisé. On en rêvait, c’est Romain Duris (Les Poupées russes, Molière) qui a endossé la redingote et le monocle du célèbre voleur, centenaire depuis peu.

Ce n’est pas le premier film sur notre ami Lupin, loin de là, mais c’est toutefois le plus récent. Parmi la trentaine de livres relatant les aventures d’Arsène, c’est la Comtesse de Cagliostro, incarnée par Kristin Scott Thomas (Mission Impossible, Ne le dis à personne), qui a attiré l’attention des scénaristes.

Dans un décor normand, pas très loin de l’Aiguille creuse, nous suivons Arsène Lupin dans ses jeunes années et découvrons comment d’un petit voleur qui use de ses charmes, il est devenu le célèbre cambrioleur que nous connaissons tous.

Le film résume assez bien l’histoire, malgré les retouches à l’intrigue qu’on trouve dommage. Alors qu’il était fort épris de Clarisse d’Étigues, interprétée par la jeune Éva Green (Casino royale, À la Croisée des mondes… Arsène Lupin est son deuxième film au cinéma), Arsène Lupin se prend de passion pour la Cagliostro, une femme mystérieuse et redoutable. Après l’avoir sauvée d’une mort complotée, elle le prend sous son aile et l’entraîne dans la chasse au trésor des rois de France.

Cette grosse production ne lésine pas sur les moyens. Les scènes d’époque tournées devant l’Opéra Garnier sont magnifiques, mais les coups de feu et explosions font too much. Romain Duris dévoile une nouvelle fois son incontestable talent, mais on regrette de le voir si peu gentleman-cambrioleur. Si le film n’a pas connu le succès qu’il escomptait en France, c’est peut-être aussi parce que le public attendait un scénario différent, une véritable affaire tirée par les cheveux avec un Arsène accompli et sûr de lui. Mais cela reste un bon divertissement, un film à voir un dimanche pluvieux.

Arsène, avant de quitter les bureaux du Paen, les poches remplies de nos bijoux, a déclaré : « Je suis flatté par tant d’ardeur à me mettre sur grand écran, mais je savais que ça ne marcherait pas. Comme si pouvait m’égaler, moi ! ».




La ptite Clo

Dé-clic de Plume

Phénomènes inexpliqués


Description : Lorsque l’on pense Halloween, on pense également mystère, intrigue. À cette adresse, vous découvrirez tout ce qui concerne les phénomènes paranormaux et inexpliqués. Martiens, télépathie, fantômes, bref, tous les faits occultes à travers le monde s’y trouveront pour vous donner des frissons ! D’ailleurs, il vous sera possible de repérer vos évènements favoris grâce à un classement de catégories dans lesquelles sont répertoriées les actualités parapsychiques !

Avantages : L’un d’eux vous a été présenté plus haut : le classement. Le site est pertinemment organisé et il vous est facile de vous y retrouver ! Un petit moteur de recherche où vous tapez « alien », et vous obtenez tout au sujet des ovnis et leurs mystères en quelques secondes. Il est même possible de laisser des commentaires, des avis concernant les différents phénomènes paranormaux !

Inconvénients : Les graphismes, bien que le blanc et noir lui cèdent un certain style, ne collent pas à la thématique, c’est-à-dire le paranormal. Il est décevant de ne retrouver que des couleurs ternes alors que le noir, l’orange, ou encore le rouge lui auraient parfaitement convenu et l’auraient rendu beaucoup plus attrayant.

Nombre d’étoiles :





Description : « 3 points (Miami, Porto Rico et l’île des Bermudes) formant un vaste triangle dans l’océan Atlantique. Dans ce triangle, depuis plus d'un siècle, de nombreuses disparitions inexpliquées d’avions et de navires, souvent caractérisées par leur soudaineté et l’absence d’épave. Partant de ce constat indéniable, de nombreux scientifiques et journalistes ont enquêté sur les causes de ces disparitions, sans jamais trouver d’explications fiables. » Le Triangle des Bermudes est un phénomène intéressant qui a toujours été un mystère pour tous. Mais n’y a-t-il pas des théories à ce sujet ? Des mythes ? Des légendes ? Vous pourrez découvrir tout cela à cette adresse, de façon brève, mais fascinante !

Avantages : Le Triangle des Bermudes est encore aujourd’hui un sujet étonnant. Ce site nous permet d’en comprendre les fondements, les légendes et les victimes... Dès que nous y sommes, nous savons nous y retrouver. Tout a sa place et tout est à sa place ; par exemple, le menu, qui nous mène parfois vers d’autres menus, clairs et nets. Ils nous offrent même différents liens « en rapport, de près ou de loin, avec le Triangle de Bermudes, » tout aussi intéressants les uns que les autres. Bref, cette adresse nous propose à la fois des informations passionnantes et un pertinent annuaire d’hyperliens.

Inconvénients : Le site web pourrait certainement devenir plus séduisant avec des graphismes plus travaillés et une allure plus soignée, mais le contenu sait équilibrer de ce côté.

Le site nous offre des informations captivantes oui, mais parfois trop brèves. Il aurait été intéressant d’ajouter des détails, des dates marquantes en relation avec le Triangle des Bermudes, peut-être même des articles d’actualités scientifiques ou encore un coin commentaires afin de laisser trace de notre passage et de notre appréciation globale.

Nombre d’étoiles :





Description : Vous rêvez de faire éditer l’un de vos romans policiers/thrillers, ou même de science-fiction ? Vous recherchez une lecture intéressante qui se tient dans ces univers littéraires ? Le Fleuve Noir est une adresse vaste et pratique à laquelle vous retrouverez tous les livres publiés de l’édition le Fleuve Noir. Des fantômes aux meurtres, des dépouilles aux martiens, il y a de tout pour plaire !

Avantages : Le site nous permet de découvrir une multitude de romans de façon tout aussi pertinente d’une page web à l’autre. Chaque roman a sa propre fiche où sont inscrits : quatrième de couverture, nombre de pages, prix (en euro), date de parution, etc. Il nous offre également, pour chaque référence, un hyperlien qui nous mène à un site de vente d’articles où il est possible de se procurer le roman en quelques clics !

Vous retrouverez, à votre arrivée sur le site, des graphismes étonnants qui collent parfaitement au thème du thriller/policier, c’est-à-dire des tons sombres, contrastés par le jaune de fond. Toujours sur la page d'accueil, les livres sont classés selon l'actualité et les dernières parutions.

Afin de savoir si le livre vous plaît, vous pouvez même découvrir tous les premiers chapitres publiés ! Ainsi, le Fleuve Noir vous empêchera de dépenser inutilement pour un thriller qui vous a paru bon par la quatrième de couverture, mais non par le premier chapitre. Vous avez un avis à donner sur un thriller acheté ? ou encore même sur le site du Fleuve Noir lui-même ? Pas de problème ! Il vous suffit de laisser un petit commentaire et le site le prendra en compte.

Inconvénients : Le site web est quelque peu confus. Bien qu’organisé, il est parfois difficile de se repérer d’une page à l’autre. Peut-être serait-il intéressant de tout regrouper en un seul et même menu, au lieu de tout répartir sur différentes pages. Un plan du site plus détaillé que celui proposé ne serait pas de refus !

Nombre d’étoiles :



Votre dévoué,
Xay

Plumes et Astuces

Réussir son « méchant »

Comme beaucoup d’auteurs, lorsque vous vous lancez dans la rédaction d’une histoire, vous allez tôt ou tard vous confronter à la création d’un vrai bon méchant. Ce peut être l’incarnation du mal absolu dans votre nouveau roman fantasy, la rivale machiavélique qui met des bâtons dans les roues de votre romance ou encore le frère tant chéri qui n’a pas bien tourné. Il peut prendre n’importe quel visage, mais il y a toujours quelque part un antagoniste qui ne demande qu’à se faufiler entre vos lignes pour corser un peu l’intrigue et éprouver votre « héros ».

La question se pose alors à vous : comment réussir votre méchant ? La tentation est forte de le rendre parfaitement antipathique pour mieux faire ressortir les qualités et les valeurs incarnées par votre personnage principal. Rien de tel qu’un être malveillant, sarcastique, ambitieux, égocentrique, immoral et, tant qu’à faire, puissant pour faire remonter la cote d’un héros. Vous avez là le méchant de base.

Cette vision manichéenne, héritée des dessins animés qui ont bercé notre enfance, gagnerait toutefois à être dépassée. Et si votre méchant était un personnage plus trouble que cela ? Vous pourriez, par exemple, faire coexister en lui deux facettes inattendues : l’une d’elles viendrait adoucir l’autre ou apporter un éclairage nouveau sur ses motivations. Penchez-vous un instant sur ce méchant, essayez de comprendre ce qui l’a amené à en arriver là, son drame intime. Vous pouvez aussi le montrer tantôt abject, tantôt généreux, tantôt cruel, tantôt chevaleresque. N’hésitez pas à jouer sur les contrastes !

Par ailleurs, n’oubliez pas non plus qu’une évolution est toujours envisageable. Pourquoi un méchant devrait-il être condamné à manigancer contre vos personnages principaux tout au long de l’intrigue ? Certains événements, certaines rencontres peuvent l’amener à douter et à changer de comportement, touche par touche, au point même de le rendre plus attachant aux yeux de votre lectorat. Parvenir à transformer ce méchant que tout le monde déteste au début en un personnage sinon sympathique, du moins plus nuancé, ce peut être un joli défi à relever !

Un autre aspect qu’il vous faudra étudier -à l’instar de tous les autres personnages d’ailleurs- est le comportement à insuffler à votre méchant : sa façon de s’exprimer et d’agir. Par exemple, un méchant qui parle d’une voix très douce et qui ne perd jamais son sang-froid peut avoir beaucoup plus d’impact qu’un fou furieux qui postillonne et gesticule. Le méchant que vous prenez trop de plaisir à ridiculiser court le risque d’être un méchant raté. Le sarcasme peut produire un bel effet aussi, à condition d’être manié avec prudence. En effet, un méchant qui lance des piques par gargarisme, pour le plaisir de s’écouter, quand il ne tombe pas dans la vulgarité pure et simple, peut lasser. Si vous voulez conférer un certain charisme à votre méchant, donnez-lui les moyens de toucher là où ça fait mal d’un seul trait, tout en finesse, sans gaspiller sa salive.

Un méchant réussi, somme toute, c’est un méchant qui parvient à surprendre votre lecteur. De même que votre héros devrait toujours porter en lui des zones d’ombre, votre méchant doit avoir sa part de lumière. En un mot comme en cent : humanisez-le.


Cristal


Le saviez-vous ?



Nos belles histoires de Plume d’Argent présentent elles aussi une fameuse galerie de méchants très réussis. On songera par exemple à l’envoûtant Lucian dans Valériane de Moonchilds : à la fois calculateur et fascinant, froid et passionné, nous avons là un personnage dont on ne sait s’il est charmant ou détestable ; bref, un méchant de toute beauté. On pourra citer aussi Tom Winor dans SWAN de diabolica diaphana, un méchant ambigu et tragique qui présente la particularité d’être à la fois l’antagoniste et l’être désiré. Enfin, que penser du mystérieux assassin du 409 de Xay ? Voilà un méchant tout ce qui a de plus sanglant et soigneusement conservé dans l’anonymat, ce genre de personnage qui est dans l’intrigue tout en étant absent, dont on comprend qu’il est l’un des personnages présentés, sauf qu’on ignore lequel. Effet garanti : un véritable climat de psychose s’installe et le lecteur est aussi stressé que les héros !

Cristal

Pipole !

On vous lâchera pas, on vous suivra partout !


Elle a 18 ans et elle a soif


La nouvelle est arrivée un peu tard à la Rédac’… Malgré deux mois de retard, Pipole ne pouvait pas taire cet évènement pour le moins particulier. Notre Liné nationale, interviewée au numéro précédent par notre superbe Spilou, a soufflé ses dix-huit bougies le 6 août ! Pour l’occasion, elle a profité de ses vacances sur la Côte d’Azur pour se balader toute la journée avec une pancarte « J’ai 18 ans et soif » épinglée sur sa robe. L’équipe du Paen renouvelle ses meilleurs vœux à la créatrice de l’orphelinat Orsol et espère sincèrement qu’elle n’a pas trop abusé de la bouteille. Mais pour une fois, on peut bien passer outre… une majorité, ça se fête !


Erratum !


Le Pipole du mois d’août a commis une petite erreur dans son article intitulé « Honey VS CET ». En effet, bien que PDG du site, Honey n’est pas le Manitou de PA. Le poste avait été décerné à Moonchilds en 2006, lors de la création de la Secte Plume d’argent, quelque temps après l’ouverture du Fofo. À l’époque, Moony était la plume à contacter pour toute consécration sectaire et douteuse, qui fait la force de notre communauté. Nous prions Honey de bien vouloir accepter nos plus sincères excuses, ainsi que ce massage d’orteils pour la gêne occasionnée.



SilverSun, kidnappeuse en série*


On savait SilverSun, Sunny pour les fainéants, lunaire et couche-tard. Or, connaissez-vous l’activité que la modératrice exerce en parallèle ? Le kidnapping. En effet, force est de constater que Sunny se consacre depuis un mois à enlever des innocents. Julia E. Harrington, Valek et Madame Winor ont maintes fois essayé de la stopper, en vain. À l’heure où Pipole rédige cet article, Sunny est au niveau 10, et cumule environ 150 kidnappings et 170 tortures à son actif. Selon les victimes, la modératrice serait intraitable et n’hésiterait pas à utiliser du verre brisé ou à mettre un slip sur la tête de ses souffre-douleurs pour les torturer. L’ONU ne devrait pas tarder à rendre une décision pour faire cesser ce chaos.



Ultimatum


Pour des raisons personnelles, le Pipole de ce troisième numéro a décidé de se mettre en grève et de réduire le nombre de ses articles. En effet, le porte-parole de la Rédaction, Nathan Brownley, a déclaré : « Nous attendons depuis trop longtemps la suite de quelques histoires sur la Plume d’argent. Voici les auteurs responsables de l’arrêt d’activité : Diabolica Diaphana, Aaricia, Arabella, Honey, Reb, Aresya, Moonchilds, Louna, Julia E. Harrington (pour Vicou) et Cristal (pour une publication plus rapide de ses chapitres) ». L’agent du FBI s’est également exprimé sur le fait que « ça va barder » si ces criminels font la sourde oreille !



* Kidnappeur en série est une application Facebook. Heureusement, sinon, on aurait du souci à se faire.


La ptite Clo

Chroniques d'un chaton-garou

Cours numéro 2 : Les mômans

Même le meilleur des chatons-garous ne peut mener une lutte tout seul, ne l'oubliez jamais ! C'est d'ailleurs pour cette raison que je donne des cours. Sauf qu'une fois montrée comme un monstre, dépréciée, huée, et j'en passe, le pauvre chaton-garou que je suis s'est retrouvé bien seul dans l'enfer journalier qu'est PA.

Seule, sans amis, sans soutiens, sans camarades, j'ai erré jusqu'à ma rencontre avec Cricri, la môman en chef, le cœur d'artichaut le plus réputé au monde. Accablée de fatigue, affamée, j'ai donc utilisé ma seule arme dans ce monde de fous, mon regard de chaton battu, et avant d'avoir compris ce qui se passait, je me suis retrouvée installée sur un coussin rembourré, près d'une cheminée et avec le bol de Nesquik à portée de babines. Vous imaginez bien dans quel état de gratitude j'étais. C'est ainsi qu'a commencé ma grande rencontre avec ma première môman qui me protège en cas de besoin. Parfois, je me dis qu'elle est un peu trop gentille pour vivre près de la lutte que je mène : combien de poupées câlin-étrangleuses se sont retrouvées à serrer son petit cou au lieu de celui du dictateur H. ? Mais à chaque fois, elle revient, plus gentille que jamais, merci CET (ce n'est surtout pas grâce au dictateur H.).

Pour mes activités les moins reluisantes, il me fallait tout de même un maître en machiavélisme, quelqu'un qui n'a pas peur des fourberies et qui sait jouer des boas comme personne. Je me suis donc tout naturellement tournée vers Juju, dit le colonel, pour recevoir humblement son enseignement. Pas besoin de dire qu'elle est largement plus sévère que Cricri, mes coussinets souffrent encore du froid, mais quand elle entre en mode protectrice, plus personne ne s'approche de moi.

Mais voilà, il y a quelque chose que je n'avais pas prévu ! Alors que je préparais gentiment dans mon coin un plan pour sauver la galaxie des griffes du dictateur H., celui-ci, cet ignoble individu, a profité d'un moment de faiblesse de mes mômans pour les éblouir avec du vert, un peu de pseudo-pouvoir et un rang de modératrice. Et voilà mes mômans dans le camp adverse, prêtes à me punir à la moindre occasion ! Je ne peux pas entièrement leur en vouloir. Elles ne sont pas des chatons-garous, j'aurais dû prévoir la traîtrise du dictateur H., mais j'étais bien naïve, et je ne pensais pas qu'il s'en prendrait à la famille ! Elles sont maintenant autant mômans que bourreaux.

N'oubliez donc jamais : la famille, c'est important. Il faut des soutiens, mais vous ne devez jamais laisser la famille sans protection, sinon le dictateur H. n'hésitera pas et les enrôlera de force ! Donc, pour dans deux mois, si vous avez pitié d'un pauvre chaton-garou presque orphelin, réfléchissez à une méthode pour libérer ses mômans de l'affreux joug du dictateur H. !

A bientôt, et n'oubliez pas, le dictateur H. a des yeux partout !

Flammy